Sport et surentraînement

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Le sport en quelques mots

L’engouement des français, jeunes ou moins jeunes pour la pratique d’un sport est indéniable. Le nombre croissant d’ouvertures de salles de sport ou encore la médiatisation des événements sportifs sont quelques-unes des preuves de cette passion. Le sport a de nombreux effets positifs sur notre corps mais également sur notre cerveau. Cependant, pratiqué de manière excessive, il peut devenir délétère pour notre organisme. On parle alors de surentraînement. Celui-ci peut se caractériser par différents symptômes dont les premiers sont le plus souvent la fatigue et la contre-performance.

L’engouement des français, jeunes ou moins jeunes pour la pratique d’un sport est indéniable.

Le sport, indispensable à notre bien-être physique

Le sport a de nombreux effets positifs sur notre corps mais également sur notre cerveau. Il participe à notre bien-être. Il permet ainsi de mieux connaître son corps, ses capacités et ses limites, avoir une meilleure image de soi.

C’est également un très bon anti-stress ! Il peut par exemple aider à passer certains caps lors de périodes stressantes de sa vie comme par exemple l’arrêt du tabac, un changement d’emploi, un déménagement…

Sur notre organisme, il améliore les capacités cardio-vasculaires et respiratoires, lutte contre l’hypertension artérielle, nous protège ou retarde l’apparition de certaines maladies comme le diabète par exemple.

Qu'est-ce que le surentraînement ?

Nous connaissons tous le caractère addictif que peut susciter la pratique d’un sport et le bien-être qui accompagne cette pratique. Cependant ceci peut générer une pratique excessive ou inadaptée du sport. Ce phénomène de « surentraînement » est bien connu des sportifs de haut niveau et s’accompagne d’une baisse de forme et des performances parfois accompagnée d’une baisse de moral assimilée à un état de dépression.

Le surentraînement apparait aussi bien chez les sportifs de haut niveau que chez les sportifs « des villes ». Il se produit lorsque les durées des entraînements sont trop importantes mais surtout lorsque les phases de récupération ne sont pas suffisantes pour permettre à notre corps de reconstituer ses réserves en énergie. Il est donc ainsi parfois préférable de « sauter » une séance d’entraînement si celle-ci est trop rapprochée ou si la fatigue se fait sentir. L’entrainement suivant n’en sera que plus efficace !

Quelles sont les conséquences du surentraînement ?

Notre organisme est ainsi un équilibre instable entre les perturbations induites par l’effort (notamment musculaire) et l’efficacité des processus de récupération. L’augmentation des contraintes physiques et psychologiques dues à un entraînement intensif vont conduire à perturber cet équilibre. Le surentraînement engendre de nombreux désordres biologiques et hormonaux : baisse de l’immunité, troubles du cycle menstruel chez la femme, anémie et carences vitaminiques, baisse des réserves énergétiques (glucides, lipides).

Les conséquences de ce surentraînement sont variables : risque de blessures, altération durable des performances ou encore troubles de l’humeur. Un symptôme reste toutefois constant : une fatigue persistante.

Surentraînement et analyses biologiques

Il n’existe pas de marqueur biologique spécifique de l’apparition d’un surentraînement. Cependant lorsqu’une fatigue ou des troubles de l’humeur apparaissent, des examens biologiques réalisés dans votre laboratoire peuvent aider à mieux appréhender l’origine de ces événements.

Ces examens sont réalisables sur simple prise de sang ou simple analyse d’urine. Peuvent être réalisés dans le sang les analyses suivantes : la numération formule sanguine (NFS), le ferritine, la CRP, le ionogramme sanguin, la créatinine. Une recherche de sang dans les urines (hématurie) et de protéine (protéinurie) viendront compléter ce bilan de première intention. A ce bilan standard seront rajoutées d’autres analyses permettant de mieux cibler le problème :

  • Analyses biologiques de la fonction musculaire en cas de problèmes musculaires
  • Bilan infectieux, hépatique ou thyroïdien en cas de signes généraux ou de fièvre
  • Bilan hormonal en cas de perte anormale de poids, de troubles du cycle chez la femme.

Ces premières analyses standards sont simples à mettre en œuvre. Elles pourront éventuellement être complétées par des analyses sanguines plus spécifiques, sur avis médical.

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