La pandémie de COVID-19
Pendant la pandémie COVID-19, seul le SARS-CoV-2 a largement circulé. Les mesures de confinement et de protection n’ont pas permis la circulation des autres virus respiratoires.
Depuis… Ils ont refait leur apparition.
Pendant la pandémie COVID-19, seul le SARS-CoV-2 a largement circulé. Les mesures de confinement et de protection n’ont pas permis la circulation des autres virus respiratoires.
Depuis… Ils ont refait leur apparition.
Il y en a beaucoup ! Ce sont les virus de la grippe (influenza A et influenza B), de la bronchiolite (virus respiratoire syncytial ou VRS), mais aussi d’autres virus moins connus (autres Coronavirus, Métapneumovirus, Parainfluenza, Rhinovirus).
Ces virus respiratoires donnent généralement des symptômes bénins qui se résolvent spontanément… Mais comme le SARS-CoV-2, ils peuvent aussi déclencher des infections plus graves, notamment chez les personnes les plus fragiles.
Certains sont parfois responsables d’épidémies d’infection sévères, capables de provoquer des afflux de patients dans les hôpitaux et responsables d’un nombre important de décès.
Quelques chiffres :
Les signes sont en rapport avec l’infection de l’arbre respiratoire, et sont souvent bien connus.
On peut observer une toux, une congestion nasale ou des maux de gorge. Sur le plan général, on note une fièvre, une sensation de malaise, parfois des courbatures. Cette symptomatologie dure rarement plus d’une semaine.
Dans les formes compliquées, on peut observer un essoufflement, des difficultés respiratoires justifiant l’hospitalisation.
Le premier traitement est le traitement des symptômes, souvent différents entre l’adulte et l’enfant.
Il existe aussi des traitements spécifiques pour la grippe comme pour le SARS-CoV-2 (COVID-19). Ils réduisent la durée des symptômes et le risque de complication s’ils sont pris précocement . Pour le VRS, il n’existe pas de traitement antiviral disponible.
La similarité des symptômes avec les infections bactériennes respiratoires pose aussi la question de la surconsommation d’antibiothérapie inutile dans les infections virales.
La prévention contre ces virus respiratoires a plusieurs facettes :
La vaccination contre les virus respiratoires est la pierre angulaire de la prévention à l’échelle individuelle et à l’échelle de la population. Les vaccins anti-influenza (grippe) et anti-SARS-CoV-2 (COVID-19) ont prouvé leur efficacité à diminuer le risque d’infection ainsi que la sévérité des symptômes et la transmissibilité aux autres en cas d’infection. La vaccination contre le VRS est en cours d’évaluation et n’est pas encore disponible.
Des traitements préventifs, destinés aux personnes à risque en cas de contact avec un cas positif, sont disponibles pour la grippe. De même, le premier traitement préventif contre le VRS, destiné aux nourrissons, est aussi disponible depuis cette année sous la forme d’un anticorps administré en une seule injection sous-cutanée (Beyfortus).
Le triple test PCR des trois virus respiratoires hivernaux (grippe, Covid-19 et bronchiolite) constitue un outil essentiel pour le diagnostic et la surveillance épidémiologique et qui est réalisé dans l’ensemble du réseau Cerballiance.
Votre médecin peut prescrire l’un ou l’ensemble de ces virus qui seront alors recherchés sur un seul prélèvement, le plus souvent nasopharyngé. Ces tests sont pris en charge par la Sécurité Sociale.
Les tests PCR sont bien connus depuis la pandémie de COVID-19. Ce sont des techniques de référence en raison de leur excellente sensibilité comparativement aux tests rapides antigéniques. Ces derniers ne sont plus recommandés par la Haute Autorité de Santé pour le soin individuel en raison de leurs faibles performances. > Consultez l'étude de la Haute Autorité de Santé
Les résultats des tests PCR respiratoires réalisés chez Cerballiance seront transmis, de manière anonyme, au Centre National de Référence des virus respiratoires (Institut Pasteur et Hospices civils de Lyon) et ainsi qu’à Santé Publique France.
Notre réseau de laboratoires Cerballiance participe en effet activement à la surveillance épidémiologique de ces virus. Les données collectées doivent ainsi permettre de suivre nationalement la dynamique des épidémies.