La journée mondiale de lutte contre le SIDA en quelques mots
La journée mondiale de lutte contre le SIDA se déroule tous les 1er décembre depuis 1988, année où elle a été créée par l’Organisation Mondiale de la Santé, soutenue par l’Organisation des Nations Unies.
En 2016, le programme ONUSIDA a publié un rapport préoccupant. Ce rapport montre que si des progrès notables ont été réalisés pour endiguer les nouvelles infections chez les enfants (baisse de 70% depuis 2001), la tendance est mauvaise chez les adultes où au contraire le recul stagne. Ce rapport pointe également du doigt les inégalités des populations face aux moyens de prévention.
Les cas de nouvelles infections à VIH ont été estimés à 1,8 million de personnes dans le monde au cours de l’année 2017 et 940 000 décès liés à l’infection à VIH ont été recensés sur la même période. En 2017, 36,9 millions de personnes étaient infectées par le VIH.
L’urgence est donc à l’intensification de la prévention. En effet, l’objectif de l’ONUSIDA est clair : mettre fin à la pandémie d’ici 2030. Un des engagements de ce rapport actualisé en 2018 est de réduire le nombre de nouvelles infections à 500 000 d’ici à 2020. Cette prévention passe entre autre par la valorisation d’évènements tels que la journée mondiale de lutte contre le SIDA et la mise en place conjointe de campagnes de sensibilisation.
En France, en 2019 la 32ème journée mondiale de lutte contre le sida s'inscrit évidemment dans cette stratégie mondiale qui a pour objectif de mettre fin à l'épidémie de sida en tant que menace pour la santé publique d'ici à 2030, en permettant à tous de vivre en bonne santé et en veillant à promouvoir le bien-être de tous à tout âge. Cette année elle sera, comme au niveau mondial, axée sur la thématique : « connais-tu ton statut ? ».
La prévention
La première prévention est le préservatif externe pour les hommes ou interne pour les femmes. L’utilisation de préservatifs reste le meilleur moyen de se protéger de l’infection par le VIH mais aussi des autres Infections Sexuellement Transmissibles (IST).
Depuis quelques années une nouvelle stratégie de protection vis-à-vis de l’infection par le VIH a été mise en place. Elle s’adresse aux populations n’ayant pas contractées une infection à VIH et présentant un risque de contact sexuel avec des personnes atteintes de l’infection. Elle consiste en l’administration d’un traitement prophylactique (qui évite une infection) avant l’exposition. Il s’agit donc d’une Prophylaxie Pré-Exposition plus communément appelée PrEP.
Où se faire dépister ?
Les dépistages par prise de sang peuvent s’effectuer dans vos laboratoires de Biologie médicale, à l’hôpital ou dans les centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic (les CeGIDD). Les tests sanguins de référence y sont réalisés, détectant une possible infection 6 semaines après un comportement à risque.
Au sein de vos laboratoires de Biologie médicale Cerballiance vous trouverez une équipe médicale à votre écoute. Le biologiste médical, médecin ou pharmacien, pourra ainsi vous conseiller.
Il est recommandé de consulter un médecin avant de vous faire dépister au laboratoire. Les dépistages seront ainsi pris en charge par l’Assurance Maladie et le médecin pourra adapter la prescription à votre situation.
Certains centres spécialisés ou associations disposent quant à eux de tests rapides. Des tests rapides payants et à faire soi-même sont également disponibles en Pharmacie. Ces tests sont fiables pour un dépistage 3 mois après un comportement à risque mais ne constituent pas un diagnostic biologique et doivent être confirmés par une prise de sang au laboratoire an cas de résultats douteux ou positifs.
Pour en savoir plus :
> ONUSIDA
> SANTE PUBLIQUE FRANCE
> AIDES
Vous souhaitez vous faire dépister ?
Rendez-vous dans un laboratoire d'analyses médicales Cerballiance.
Cerballiance, c'est près de 600 laboratoires d'analyses médicales dans toute la France.